La préfecture, le syndicat du centre yonne et nos élus nous avaient déjà imposé

un Centre d'Enfouissement d'une capacité de 60 000 tonnes par an !

La Communauté de communes n'en produit que 2700...





La législation européenne interdit l'enfouissement de fermentiscibles.

L'exploitant (le groupe industriel COVED)

ne respecte pas la population riveraine.

Des dizaines de lettres de protestations n'avaient jamais été transmises à la préfecture

comme l'y obligent ses engagements pris lors de l'autorisation de départ.





« Fermez la Décharge ! »


Les 8 et 9 mai 2008, un nuage toxique produit par le troisième incendie

a empuanti les alentours, Frévaux et Saint Florentin.


Allons nous accepter encore plus longtemps

que Saint Florentin-Avrolles reste une poubelle pour ce qui est refusé ailleurs ?


Nous devons faire fermer le dépôt d'ordures à Duchy

et faire cesser toutes les nuisances que nous subissons

pour les profits du groupe COVED


Des fouilles qui n'ont rien d'archéologique






D'après la Direction Régionale de l'Environnement (DIREN) ,

l'Armançon, à l'aval de notre commune est la rivière la plus polluée de l'Yonne.


Le Créanton, affaibli par des prélèvements inconsidérés n'a plus de truites

alors que les captages de Duchy ont été colmatés abusivement, sans examen,

pour maintenir la décharge.


En fin de mandat, juste avant les élections municipales,

le précédent conseil municipal avait accèdé

aux souhaits des riverains

et déclaré les terrains environnant la décharge

« impropres à recevoir des ordures ménagères ».

Comme la décharge arrivait à saturation,

elle aurait dû fermer fin 2009-2010, comme prévu.

Une enquête publique a donc suivi

pour recueillir les observations de la population

et des différents intervenants.

Mais la COVED, l'exploitant, avait plus d'un tour dans son sac !

Une extension supplémentaire est prévue

par décision du nouveau conseil municipal du 18/12/2009 !

Surprise !

Pendant l'enquête publique

On découvre un avis municipal affiché par erreur (qui ne nous était pas destiné)

L'Arrêté Préfectoral N°206 sur la zone de la décharge en exploitation

(Conditions d'exploitation de Duchy II)

et quelques mois plus tard, par des amis mieux informés :

L'Arrêté Préfectoral N°205 sur la zone à fermer

(Conditions de fermeture de Duchy I )

Avec mise en demeure à la COVED d'effectuer les aménagements,

de mettre en place les moyens de contrôle, de modifier le process,

de se mettre en conformité avec les règlements sanitaires et de sécurité,

avant le 28 juin 2008.

On apprend alors qu'en fèvrier 2008, la dernière visite inopinée d'un inspecteur

de la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement

confirme officiellement

la pertinence des dizaines de lettres, de protestations

et de dossiers déposés en pure perte

par notre Comité et les riverains.



Comme dans un rêve, une autre « inspection sur dossier » très opportune

fondée sur les déclarations de l'exploitant

absout totalement l'exploitant en Septembre 2008.

La Préfecture n'a rien à refuser à la COVED

qui la débarrasse du problème des déchets.

C'est à ce moment-là que

l'exploitant nous avise qu'un « Duchy III »

fait l'objet d'une nouvelle demande d'extension.











Arrêtons l'intolérable – Il faut se bouger !

Rejoignez-nous

au Comité de Défense de la vallée du Créanton

Refusez la troisième extension





Le 28 fèvrier 2008, une inspection confirme nos dénonciations depuis 1999

en révèlant la non conformité de l'ensemble de l'exploitation,

comme du traitement des lixiviats (purin de décharge).


Aucun rapport n'a été transmis, ni pour les installations (art.23),

ni pour les résultats d'analyses obligatoires des lixiviats (art.42 et 45),

pas plus que pour la surveillance des nappes phréatiques (art.47 )

Beaucoup de non conformités relevées en 2007 n'ont toujours pas été règlées.

Les analyses réalisées sont incomplètes (art.47).

Le traitement des lixiviats ne fonctionnait évidemment pas le jour de l'inspection...

Les installations de traitement ne sont pas conformes (art.23&36).

La chaudière à lixiviats et la torchère ne peuvent pas fonctionner simultanément

étant donnée la faible alimentation en biogaz.

Ce qui n'aurait pas empêché un éclat de verre d'enflammer ce gaz,

selon l'hypothèse en vogue sur le dernier incendie.

En aval du site, il n'y a pas de puits de contrôle .

La COVED en propose une implantation inappropriée (art.40, 45&47).

Il n'y a donc aucun moyen de mesurer la pollution produite par le CET .




Le mode de déchargement des déchets est illégal

et favorise les dégagements de gaz et d'odeurs (art.31).

Les camions devraient descendre dans la fouille le long d'une rampe.

Les déchets devraient être compactés et recouverts immédiatement.

Ils ne sont pas compactés mais déplacés, (jetés du haut du talus, dans la fouille)

- ce qui explique que le feu ait pu se propager en profondeur -

et ne sont donc pas recouverts même de façon hebdomadaire (art.32),

en témoignent les sacs en plastiques dans les arbres..

Les plaintes des riverains ne sont pas transmises (art.46). Les rapports et contrôles n'ont pas non plus été transmis (art.46&48)


Le site a été abusivement surchargé,

et ne peut plus être remis dans son état d'origine (art.53).


Malgré une grande indulgence conduisant à des mentions du genre :

« A vérifier» «Pas en fonctionnement» au moment de l'inspection,

ces dérives auraient dû conduire à l'annulation de l'autorisation d'exploiter

et à la suppression de la certification ISO 9001


Cette décharge est dangereuse

et illégale depuis 2001 au regard des directives Européennes.

Elle a plus de trente ans mais le mal prend de telles proportions qu'on en arrive à l'intolérable :

odeurs toxiques, trafic routier, pollutions tous azimuths, coûts prohibitifs, charges budgétaires,

problèmes de gestion de l'eau, chute de la valeur des immeubles, etc


La Commission Locale d'Information et de Surveillance et son fonctionnement folklorique